mardi 30 septembre 2014

[Critique] Elle l'adore - Jeanne Herry (2014)



Réalisateur : Jeanne Herry

Scénariste : Jeanne Herry

Acteurs : Sandrine Kiberlain, Laurent Laffite

Directeur de la photographie
Axel Cosnefroy

Compositeur :
Pascal Sangla

Monteur :
Francis Vesin

Genre : Comédie dramatique / Nationalité : France

Durée : 1h45 


Date de sortie : 24 septembre 2014




Synopsis : Muriel est esthéticienne. Elle est bavarde, un peu menteuse, elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis 20 ans, Muriel estaussi la première fan du chanteur à succès Vincent Lacroix. Avec ses chansons et ses concerts, il occupe presque toute sa vie.
Lorsqu'une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entrainée dans une histoire qu’elle n’aurait pas osé inventer.


Honnêtement je n'avais aucunement l'intention d'écrire sur ce film, une énième production sans ambition qui allait tout au mieux se retrouver dans la catégorie des films dont je n'ai passablement rien à faire. Mais voilà, Elle l'adore marque le coup et s'auto-propulse directement dans la si convoitée catégorie de films qui ont le don de m'énerver. Et encore, le mot est faible. J'ai pour habitude d'esquiver les films qui n'ont vraiment rien à m'apporter, mais il m'arrive de succomber à la tentation et d'avoir moi-même du "temps à tuer". Probablement le pire des motifs pour aller au cinéma et j'en ai honte, mais passons.

Elle l'adore ne trompe pas son monde et s'affirme dès le premier plan : c'est télévisuel. C'est terrible car on ne jouit même pas de ce court moment d'incertitude au début du film où l'on a pas tout à fait encore cerné les intentions. L'essai est transformé dès la première seconde, au premier plan donc, et évidemment continue de plus belle lors de la séquence d'introduction. Rien, il n'y a rien, aucune ambition, aucun soucis de bien faire, pas de cadre, pas de photographie, pas de décors, pas de mise en scène, pas de montage... Pas d'éléments cinématographiques, mais nous pourrons probablement y revenir.

Il est donc question de Murielle, ici interprétée par une Sandrine Kiberlain absente, stéréotype de la mère célibataire groupie d'un chanteur quelconque. Soit. Mais voilà, on s'arrête là. On ne développe pas Murielle, on la laisse sombrer dès l'introduction dans l'indifférence d'un spectateur tout au mieux accablé, au pire déjà assoupi. L'emphase avec le personnage principal étant dûment ignorée, le point de vue est d'ores et déjà changé et s'oriente vers Vincent Lacroix, le fameux chanteur, campé par Laurent Lafitte. Très rapidement, on se rend compte qu'en fait le film ne sait aucunement où il veut se diriger, où il veut emmener son spectateur, résolument perdu dans des intentions absentes et points de vue aberrants. A ce sujet-là, on suivra même plus tard les pérégrinations relationnelles du camp des policiers, histoire de confirmer le hors-sujet.

Le scénario est brouillon et sans intérêt car la réalisatrice n'affirme pas l'identité de son film. Où est-ce qu'elle nous emmène ? Nul ne le sait. On surfe sur des tentatives de comédie noire aux allures dramatiques et thrilleresques sans que rien ne fasse mouche. On se perd dans des séquences dont on ne comprend pas l'intégration dans le récit (je cherche encore l'intérêt de savoir que l'héroïne a des baskets roses, à tel point que cela mérite une réplique et un plan), tout en se posant des questions sur ce que le film omet de montrer (la découverte du fameux corps qui devait être caché). Le scénario semble compiler des séquences sans queue ni tête, dont les idées proviennent de droite et de gauche, assemblées à la va-vite au sein de cette histoire.

L'enquête rame, et ainsi de suite pendant des scènes et des scènes entières, le tout sous couvert d'une improbabilité qui semble reléguer le film au rang de la comédie bouffonne, sans toutefois que celui-ci établisse à nouveau clairement ses intentions. Au-delà du manque d'intérêt global pour l'histoire et les personnages (dont après tout, nous n'avons que faire du sort, ils ne sont pas spécialement caractérisés, ni même intéressants de base), on se questionne sur le rythme. C'est lent. Terriblement lent. Et c'est là où voir un modeste téléfilm dans Elle l'adore s'avère presque généreux, les productions télévisuelles ayant justement un minimum de sens du rythme pour maintenir éveiller la ménagère. Ici tout est terriblement lent car la réalisatrice l'a probablement voulu en ce sens, peut-être une vague tentative d'auteuriser son film avec des plans lents, chiants et moches, faits de longs silences gênants  et interminables quand ils ne sont pas perturbé par une improbable musique que bien des ascenseurs n'auraient pas renié.

Passé la moitié du film je n'en pouvais déjà plus, j'avais tous les éléments nécessaires pour cerner la médiocrité de ce (trop long) métrage, ce qui quelque part me désolait encore plus. Les hors-sujet et improbabilités qui nous sortent du film s'entassent, on se demande qu'est-ce que vient faire telle séquence là ou encore pourquoi les policiers jouent si mal. Le dernier acte apparait tel une sorte de paroxysme où tout part en roue libre : le récit, les dialogues, les acteurs... Même Lafitte semble largué face à la propre bêtise d'une scène dont il est témoin. Une ultime fois on ne comprend même pas où le film nous a emmené, proposant une conclusion inintéressante sur des personnages l'étant tout autant.

Autant d'éléments qui vont évidemment me mettre en colère, mais qui sont rendus encore plus insupportables par l'absence d'ambition du film dans le fond et dans la forme. Partout. L'histoire peut se prêter à des pérégrinations drôles ou intelligemment conçues, mais Jeanne Herry ne semble pas partager les ambitions d'Albert Dupontel, pour ne citer que lui, l'un des rares à proposer encore un peu de cinéma dans la comédie française, avec Bertrand Tavernier et quelques autres rares élus. J'en parlais plus haut, mais je suis littéralement horrifié par cette absence de volonté de créer quelque chose à la caméra, surtout qu'ici l'absence de cinématographie travaillée ne sert absolument pas le film comme cela pouvait être éventuellement le cas sur Hippocrate, histoire de rester dans l'actualité.

Rien dans à l'image ne transparait, aucun effort de remplir des cadres en scope désespérément vides, à la direction photographique aux abonnées absentes cadrant des décors inexistants tout en brisant toutes les trois minutes et sans logique la règle des 180°, histoire de nous paumer encore plus dans le non-univers du film. Évidemment s'attarder dessus c'est un peu comme tirer au lance-roquette sur une ambulance mais une fois de plus il serait temps de comprendre que la comédie (si tant est que le film en soit une, le verdict est encore incertain) est un genre à part entière du cinéma et qu'il convient de le traiter en tant que tel. Séquence par séquence, plan par plan, Elle l'adore fait presque figure de tout ce qu'il ne faut pas faire dans un film de cinéma. C'est également pour cela que je suis en colère.

Une fois de plus on se fait avoir, et ce coup-ci royalement, à tel point qu'Elle l'adore remporte (pour l'instant) la palme du pire film vu cette année. Difficile de ne pas avoir à l'esprit la sempiternelle remarque concernant le cinéma des fils et filles de tant le cahier des charges parait rempli. J'ai été interloqué par la bêtise insondable de Lucy, j'ai parfois rigolé de bon cœur devant les scènes nanardesques de Pompéï ou d'Un Amour d'hiver, j'ai même esquissé un quart de demi-sourire devant une blague des Trois frères : le retour. Le film de Jeanne Herry, lui, ne m'a rien apporté, se contentant juste de me dérober mes neurones devant tant d'ennui et me faire perdre mon temps. Temps que j'aurais pu consacrer, que sais-je, peut-être à lire le dictionnaire ou apprendre à faire du feu avec le bouquin de Trierweiler.

Je ne mets pas de photos ni bande-annonce car je n'ai pas envie plus que ça de contribuer à la promotion du film. Je suis en colère.

lundi 29 septembre 2014

[Critique] Libre comme le vent - Robert Parrish (1958)


Réalisateur : Robert Parrish

Scénariste : Rod Serling, Thomas Thompson, Daniel Fuchs

Acteurs : Robert Taylor, Julie London, John Cassavetes

Directeur de la photographie : George J. Folsey


Compositeur : Elmer Bernstein

Monteur : John McSweeney Jr.

Genre : Western / Nationalité : Etats-Unis

Durée : 1h24 / Date de sortie : 1958

Titre original : Saddle the Wind



Synopsis : Le jeune Tony Sinclair rentre au ranch familial après une longue absence passée en ville. Afin de prouver qu'il est le meilleur tireur des alentours il abat un hors-la-loi qui s'en prenait à son frère avant de s'en prendre à Clay Ellison, un homme revendiquant un bout de terrain soit-disant commun...


Robert Parrish a beau ne pas avoir une carrière prolifique, il n'en reste pas moins un auteur saisissant qui vaut largement la peine que l'on s'intéresse à son cinéma. C'est le second long-métrage que je découvre de lui (si l'on ne compte pas les segments qu'il a réalisé dans l'hilarant Casino Royale de 1967), après le singulier mais très bon La Flamme pourpre, avec lequel Libre comme le vent (ou Saddle the Wind dans son titre original, que c'est beau !) partage d'ailleurs un certain nombre de points communs. Dans un cas comme dans l'autre, on s'attaque à la déconstruction des stéréotypes d'un genre codifié, au propos moral appuyé et contraire aux valeurs classiques hollywoodiennes. Pas étonnant que Parrish n'ait d'ailleurs pas fait de vieux os dans l'industrie américaine, exilant son cinéma en Europe.


Premier western scénarisé par Rod Serling, apportant définitivement du sang neuf et une patte iconoclaste, Libre comme le vent peut se présenter comme une classique série B aux airs de western crépusculaire. Très rapidement, l'envergure du film se remarque. On pose dès la scène d'introduction une ambiance sèche de film noir, avec cette séquence d'arrivée d'un tueur à gage dans une fascinante ville morte de l'Ouest américain qui nous ferait presque dire que les Italiens n'ont rien inventé dans le western. Parrish se focalise sur la caractérisation d'un personnage secondaire et éphémère, anti-héros auquel il accorde l'importance des cadres réservés aux héros.

L'ambiance est posée, façonnée par le spectre de ce tueur dont la présence se ressentira dans tout le premier tiers du film. En parallèle, la découverte du clan Sinclair, deux frères interprétés par Robert Taylor et John Cassavetes, présente également ses propres singularités. La relation semble bon enfant dans la fratrie, et pourtant on ne peut que constater les problèmes qui se forgent, entre le caractère imprévisible du personnage de Cassavetes, le jeune frère, et les fantômes du passé qui hantent ceux de Taylor et Julie London. Fantômes du passé qui se retrouvent d'ailleurs à plus d'une reprise dans le film, notamment avec le clivage toujours présent entre Nord et Sud.



Évidemment c'est la confrontation avec le tueur arrivé en ville qui scelle le destin des héros. Dès lors, la déconstruction du mythe s'effectue avec une force impressionnante et Libre comme le vent tient un discours absolument radical et anti-spectaculaire sur la violence de la société américaine. Ce traitement aussi abrupt d'un tel thème ne se retrouvera pas (ou peu) avant le Nouvel Hollywood. Ici, le duel est laid. Il ne construit pas les légendes de l'Ouest, justement, il détruit. Pendant tout le film, à travers l'effondrement psychologique du personnage de Cassavetes, Parrish décrypte les méfaits de l'arme et de la violence.

Résolument terrible, le traitement de ladite violence rappelle justement celle de L'Homme de l'Ouest d'Anthony Mann, dans lequel Julie London jouait également. Les personnages, même ceux qui la refusent, y sont happés d'une manière ou d'une autre. D'ailleurs, les codes du genre sont à nouveau détournés : ici, le grand propriétaire terrien n'est pas un tyran faisant parler la poudre pour imposer sa loi. Au contraire même, Parrish y exprime tout son dégoût de la violence, apparaissant comme un trauma dont on ne veut plus dans ses terres (reprenant presque l'idée du trauma violent de Gregory Peck dans La Flamme pourpre). Dans cette même continuité, les scènes de romances ne sont pas montrées, et pourtant tout se fait naturellement, les personnages y gagnent même en profondeur.



De la même manière que dans les westerns plus tardifs de Sam Peckinpah, la grande beauté du film contre-balance formidablement bien la dureté du récit. L'histoire prend place dans des vallées superbement bien photographiées en technicolor scope, ce qui confère à Libre comme le vent un superbe caractère mélancolique et contradictoire, tenant son paroxysme dans un duel final au milieu d'un champ de fleurs. Encore une fois, Parrish renverse une ultime fois les codes dans son dénouement, juste et osé.

Cerise(s) sur le gâteau : la splendide composition d'Elmer Bernstein, par ailleurs introduite par une chanson interprétée par Julie London, sublimant des acteurs finement dirigés. Cassavetes est délicieux dans ses élans de folie, portés par une interprétation finalement très moderne, représentative de la fureur et de l'audace de Robert Parrish. C'est un western qui doit être découvert par les aficionados du crépusculaire, une vraie petite perle du genre.


 (bon normalement le film n'est pas en noir & blanc, mais ça donne une idée de la beauté !)

[Critique] Visitors - Godrey Reggio (2013)


Pour ouvrir le bal, je propose une critique de Visitors, présenté il y a peu à l’Étrange Festival 2014.



Réalisateur : Godfrey Reggio

Scénariste : Godfrey Reggio

Directeur de la photographie :
Graham Berry, Tom Lowe, Trish Govoni

Compositeur : Philip Glass

Monteur : Chris Besecker, Jon Kane

Genre : Expérimental

Durée : 1h27

Nationalité : Etats-Unis 

Date de sortie : 2013 (festival de Toronto)




Synopsis : En 74 plans dénués de parole, Visitors nous propose une réflexion sur la vie, sur les technologies modernes et sur nous-mêmes.


L’entreprise d’écrire sur Visitors, le nouveau film de Godfrey Reggio est quelque peu insensée et prétentieuse. Qu’à cela ne tienne, c’est pour la bonne cause ! Le dernier né de Reggio, contrairement à la trilogie Qatsi, n’est pas palpable : l’expérience est presque indescriptible. Bien que le réalisateur lui-même ne cautionne pas le terme, on s’aventure ici beaucoup plus dans l’expérimentalisme, tout étant déconnecté des réalités captées par la caméra dans les Qatsi. Pour rendre justice au cinéaste, disons que si Visitors n’est pas expérimental, c’est une authentique, profonde et singulière expérience de Cinéma. Avec un grand C, une fois de plus.


« Ça n’est pas un film qui s’adresse au cerveau, mais à notre plexus solaire, à nos tripes » disait Godfrey Reggio en présentant son œuvre à l’Étrange Festival. Difficile finalement de mieux le résumer. A travers 74 plans (soit curieusement l'âge du réalisateur lors de la conception du films) répartis sur 87 minutes de métrage, Visitors dévoile des images aux connexions abstraites et pourtant parfaitement fluides : des portraits, des réactions, des paysages… Tout ceci buriné avec un noir & blanc somptueux, aux contrastes saisissants qui donnent à l’image parfois même un effet relief.

Malgré la beauté ambiante évidente des images, très rapidement, Visitors s’obstine à sortir le spectateur de sa zone de confort. Les premiers plans sont des portraits quasiment statiques portés sur près d’une minute. C’est là où résulte probablement tout le génie dans l’expérience de Reggio : la mise en place d’un film que lui-même décrivait comme « douloureusement lent » ne sert finalement qu’à faire sauter les barrières entre le film et le spectateur, trop habitué à être passif devant une œuvre à la narration automatisée. Ici, c’est un véritable dialogue qui naît, chose assez rare pour être soulignée.


Chercher du sens dans le film, chercher une construction précise, comme celle qu’on a dans les Qatsi, c’est perdre tout l’intérêt, expliquait lui-même Reggio. Il n’y a pas d’explications au sens cérébral, intellectuel particulières. Le spectateur projette ses obsessions, voire même son quotidien dans Visitors, se mêlant ainsi à la proposition de Reggio. Quand on évoque le dialogue du film, c’est en ce sens qu’il se fait, de la manière la plus simple possible, finalement. Encore une fois, c’est là tout l’intérêt du film qui le rend ainsi difficile à décrire, encore plus à critiquer tant l’expérience est profondément subjective, si ce n’est même intime.

Pourtant, le film esquisse des thématiques et réflexions qui parviennent à nous atteindre. Reggio y évoque des thèmes chers à son coeur, le rapport entre l'homme et son univers, sa création, sa technologie. Jamais diabolisant, le regard du metteur en scène n'est là que pour lier les images. On observe ces visages, ces structures sans vies, ces gens aux réactions automatisées, sans que pour autant le film trahisse véritablement son intention, celle justement d'une œuvre où il ne faut pas non plus trop chercher le sens. Le fond est là, à peine dessiné, mais il n'en faut pas plus. A nouveau, ce serait perdre l'intérêt.

Si les images hypnotisent, évidemment captées et montées avec une adresse hors-du-commun, un talent ciné-photographique qui devrait servir d’exemple, l’expérience est sensorielle à tous les niveaux, une fois de plus aidée par l’immense Philip Glass. L’un des compositeurs américains les plus singuliers a sûrement trouvé, depuis Koyaanisqatsi, le metteur en scène absolu avec lequel collaborer. Encore une fois, il s’exprime ici librement tout en étant complètement en phase avec le métrage. La sensation procurée par l’assemblage de telles images et musiques est inégalable et sans aucun doute la marque de grands hommes de cinéma.


Dire que Visitors va diviser serait un doux euphémisme, autant finalement que dire qu’il est complexe. C’est un film profondément simple dont la nature-même se doit de diviser : parier sur une expérience personnelle qui changera du tout au tout d’un spectateur à un autre. On repense aux mots d’Alejandro Jodorowsky dans Jodorowsky’s Dune, concernant son légendaire projet : « It’s a movie of the heart, boom boom [tape sur son coeur], it’s a movie of the mind, pscchhhhhtt ! [fait imploser sa tête avec ses mains] ».

A voir impérativement, même si les ressentis vont être forcément durs à partager. En espérant du fond du cœur qu’un distributeur audacieux se jette dans l’aventure Visitors pour rendre le film visible dans nos salles obscures ; car c’est bien là une ambiance qui lui est presque nécessaire.





Visitors, de Godfrey Reggio
Distributeur : ? / Date de sortie : ?

Il parait qu'en se présentant c'est mieux

Avant toute chose, une petite présentation s'impose, afin d'en dire un peu plus à mon sujet et sur bien entendu la démarche de ce blog.

Cinéphile de 23 printemps et assistant-réalisateur quand le boulot pointe le bout de son nez, je prends évidemment un malin plaisir à parler Cinéma (oui, avec un grand C, carrément !) et à écrire dessus, tant bien que mal. Entre 2013 et 2014, j'étais rédacteur chez (feu) Cineheroes.net, une très chouette expérience qui m'a donné envie de continuer l'écriture à ce sujet.

L'idée n'est pas forcément d'écrire de larges critiques d'un point de vue "journalistique" ou même de concurrencer le blog de Bertrand Tavernier (que je recommande chaudement), mais simplement de détailler le quotidien de mon actualité cinématographique, entre les œuvres récentes, les ressorties ou mes découvertes en vidéo, bien au chaud chez moi. Je pense diviser notamment en deux catégories mes articles, d'une part des critiques plus argumentées pour quelques films dont en parler (ou les démonter) me tient à cœur, et d'autre part d'autres articles plus courts résumant le reste de mon actualité. A l'occasion j'écrirais peut-être des articles sur des thématiques précises, également.

J'estime être assez ouvert, aimer un peu de tout, même si j'admets bien volontiers ne pas m'intéresser du tout à certains cinémas ou auteurs. Eh oui, c'est comme ça, cela dit j'espère tout de même pouvoir proposer des articles sur des films aux origines variées au sein de ce blog. . En ce qui concerne à proprement parler mes goûts, rien de bien original pour en avoir une idée si ce n'est une liste de mes réalisateurs favoris : citons Sam Peckinpah, Joseph Mankiewicz, François Truffaut, Paul Verhoeven, Ridley Scott, William Friedkin ou encore une mention spéciale pour Michael Bay, ma cause indéfendable préférée.

Je suis également un immense adorateur de la musique de cinéma, je risque d'en parler souvent. C'est quelque chose qui me tient énormément à cœur et je m'y replonge d'ailleurs régulièrement. A ceux qui souhaiteraient éventuellement connaître mon compositeur préféré, je répondrais (presque) sans hésitation Jerry Goldsmith, un des plus grands n'ayant malheureusement pas la notoriété qu'il mérite.

Voilà qui devrait déjà donner un avant-goût plutôt honnête pour me cerner. Évidemment je suis ouvert à toute forme de critique, d'ailleurs c'est mon premier blog donc j'escompte justement des critiques à ce sujet-là pour que je le fasse évoluer. Si Eva Green passe par ici, je suis également ouvert à une invitation à dîner.

Enfin, pour résoudre d'emblée les problèmes liés aux divergences d'avis sur les films, je vous réponds ceci : vous avez tout à fait le droit de ne pas être d'accord avec moi. Vous avez le droit d'avoir tort.

Lieutenant Schaffer (ou plus simplement, Marc)

PS : pour les curieux, mon profil SensCritique :
http://www.senscritique.com/ltschaffer